C’est Nicolas qui paye
| C’est Nicolas qui paye | |
|---|---|
| Type | Slogan viral / élément de langage politique |
| Auteur | Origine anonyme (réseaux sociaux) |
| Date | 2025 |
| Contexte | Diffusion sur X (ex-Twitter) et TikTok, reprise dans le débat politique |
| Pays | France |
| Thème | Fiscalité, populisme, extrême droite |
Expression née sur Internet en 2025, devenue un slogan viral puis reprise par des responsables politiques pour incarner la colère fiscale.
Définition
Le « C’est Nicolas qui paye » est un slogan apparu sur les réseaux sociaux au printemps 2025. Il exprime l’idée que toute dépense publique, tout service « gratuit » ou tout projet financé par l’État serait en réalité supporté par le contribuable moyen, incarné sous le prénom « Nicolas ». Le slogan s’est rapidement diffusé comme un mème et a été repris dans des discours politiques. Il est analysé comme une rhétorique populiste simplifiant les enjeux fiscaux.[1]
« Chaque mois, c’est Nicolas qui paie » — Député Gérault Verny (UDR), Assemblée nationale, juillet 2025.[2]
Contexte
L’expression naît sur les réseaux sociaux, d’abord comme une blague ironique autour des dépenses dites « gratuites ». Rapidement, elle devient un symbole de colère fiscale et de méfiance envers l’État, dans un contexte d’inflation et de débats budgétaires.
Objectifs
- Populariser un sentiment de ras-le-bol fiscal.
- Donner un visage symbolique au « contribuable moyen ».
- Être utilisé comme outil rhétorique par des responsables politiques, notamment à droite et à l’extrême droite.
Exemples
- Déclarations de députés de droite et d’extrême droite à l’Assemblée nationale.
- Mèmes circulant sur X ou TikTok illustrant des dépenses publiques avec la phrase : « C’est Nicolas qui paye. »
Histoire
Historique de cet élément
| Période | Événement |
|---|---|
| Printemps 2025 | Apparition sur Internet (X/TikTok) de la formule comme mème.[3] |
| Été 2025 | Reprise dans les débats parlementaires (ex. Gérault Verny, UDR).[4] |
| Été 2025 | Critiques des mouvements de gauche et syndicaux, dénonçant une rhétorique populiste et une récupération par l’extrême droite.[5] |
Analyses
Analyses académiques / militantes
- L’association ATTAC y voit une rhétorique qui invisibilise les bénéfices collectifs de l’impôt et réduit la fiscalité à une charge individuelle.[6]
- Les médias l’analysent comme une nouvelle forme de mème politique, comparable à d’autres slogans simplistes ayant émergé sur Internet.[7]
Réactions de la société civile / médias
- Critiques : dénoncé comme une rhétorique populiste, utilisée pour nourrir le ressentiment fiscal et politiser la colère sociale.
- Soutiens : figures de la droite et de l’extrême droite l’emploient comme un marqueur discursif dans le débat sur les finances publiques.
Variantes
- C’est Nicolas qui paie (orthographe alternative)
- Chaque mois, c’est Nicolas qui paie
Notes et références
- ↑ « "C’est Nicolas qui paie": que signifie cette expression devenue virale », BFMTV/RMC, 25 juin 2025, [1].
- ↑ « Quand la droite et l’extrême droite s’approprient les colères de “Nicolas” », Le Monde, 25 juillet 2025, [2].
- ↑ « "C’est Nicolas qui paie": que signifie cette expression devenue virale », *BFMTV/RMC*, 25 juin 2025, [3].
- ↑ « Quand la droite et l’extrême droite s’approprient les colères de “Nicolas” », *Le Monde*, 25 juillet 2025, [4].
- ↑ Vincent Gath Drezet, « “C’est Nicolas qui paie”… et qui oublie ce dont il a profité », *ATTAC*, 24 juillet 2025, [5].
- ↑ Vincent Gath Drezet, « “C’est Nicolas qui paie”… et qui oublie ce dont il a profité », *ATTAC*, 24 juillet 2025, [6].
- ↑ « Quand la droite et l’extrême droite s’approprient les colères de “Nicolas” », *Le Monde*, 25 juillet 2025, [7].